Wall Street malgré moi

de Christophe de Mareuil, Carole Greep et Stéphane Guignon.

Genre : théâtre contemporain

Parution :  12 décembre 2018

ISBN : 978-2-36944-295-0

50 pages

Résumé :

Wall Street malgré moi, une comédie qui pousse l'absurdité de l'ultralibéralisme financier jusque dans ses derniers retranchements. Richard est devenu, a contrario de ses utopies juvéniles, l'homme d'affaire le plus riche de la planète. Il est accro à l'argent. Comme pour toute drogue dure, cette addiction le mène jusqu'à l'overdose. Si cette fois il en réchappe, il n'en demeure pas moins contraint de suivre une cure de désintoxication monétaire. Sur le conseil des AAA (les Accros à l'Argent Anonymes) et afin d'éviter la rechute fatale, il doit tout mettre en œuvre pour perdre de l'argent. Comment Richard va-t-il réussir cette course au "désenrichissement" ? Comment fuir un film catastrophe quand on en est l'acteur principal ? Cette fable montre par l'humour combien l'utopie libérale atteint ses limites lorsqu'elle ne peut maîtriser ses excès.

Les auteurs :

Stéphane Guignon, né pour la plus grosse partie en 1970, est écrivain à tête de litote. Après avoir aidé Beckett à finir Fin de partie, il publie de son côté un roman intitulé &. Wall Street malgré moi est sa première pièce coécrite, dont ses coauteurs sont sortis vivants. Guignon est très connu, et même réputé, dans son immeuble (esc. B). Christophe de Mareuil est un acteur qui se toque d'écriture une fois tous les dix ans. Cette décennie il choisit le thème de la finance incontrôlée comme terrain de comédie. Son écriture a pour but premier d'être incarnée, de se confronter à la scène. Pour Wall Street malgré moi il pousse l'exercice en confiant au comédien seul en scène l'interprétation de tous les personnages qui composent le récit. Carole Greep, auteure prolixe de la scène parisienne, esquisse avec justesse depuis près de 15 ans un portrait acide de notre société à travers une galerie de personnages toujours hauts en couleur. J’aime beaucoup ce que vous faites, satire sociale sur l’hypocrisie, avec près de deux millions de spectateurs, demeure l’un de ses plus grands succès.